Situation du passage :
Après trois jours de procès, le verdict de la peine capitale tombe et le condamné est transféré à Bicêtre en attendant son exécution dans 6 semaines. Familiarisé avec l’idée de la mort, le condamné essaye de s’intégrer dans ce milieu carcéral qui l’accueille avec douceur au début, mais qui finit par se confondre avec les autres prisonniers en apprenant leur jargon.
Analyse :
1) L’idée de l’écriture :Le condamné marque son hésitation, son incertitude et son désarroi concernant l’utilité d’écrire son journal de souffrances, son procès verbal et son autopsie intellectuelle. Il commence par souligner les raisons qui l’empêchaient d’écrire, mais il finit par les réfuter et trouver de bonnes raisons pour nous transmettre ses souffrances.
2) L’utilité de son histoire :Après avoir décidé d’écrire son journal, le condamné s’interroge sur son utilité. Ainsi, il trouve que ce journal aura une double fonction : d’abord, l’écriture lui permettra de se distraire de l’idée de la mort, ensuite, pour les autre ;
– Elle portera un grand et profond enseignement.
– Elle donnera plus d’une leçon à ceux qui condamnent.
– Elle leur rendra la main moins légère.
– Elle les poussera à réfléchir et à penser à la torture du condamné.
Conclusion :
Encore une fois, nous assistons, en tant que lecteurs, aux réflexions du condamné (qui ne pourraient être que celles de Victor Hugo, surtout lorsqu’on compare ses propos avec ceux du condamné).