Lecture Méthodique Du Chapitre 6 du Dernier Jour d’un Condamné

situation du texte:

après avoir acquis le moyen d’écrire le condamné doute de ses capacités d’accomplir la tache de l’écriture

l’énonciation

Le texte est sous forme de monologue intérieur :

-Le narrateur est seul dans sa cellule à Bicêtre.

– Il parle à lui-même « Je me suis dit »

Pour ou contre l’écriture du journal intime

La réflexion du narrateur est centrée sur l’utilité de l’écriture de son journal intime, cette réflexion s’organise autour de deux moments principaux :

  • –  1er moment : Le narrateur semble douter de l’utilité de l’acte d’écriture ainsi que de sa capacité à accomplir cette tâche, il étale, par conséquent, tous les obstacles qui l’entravent :

–          Le narrateur est privé de sa liberté : pris entre quatre murailles de pierre nue est froide, sans liberté pour mes pas sans horizon pour mes yeux

–          Son cerveau n’est plus capable de produire des idées, tant il est flétri et vidé par l’idée de la mort qui le consume : et que trouverai-je dans ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d’être écrit.

  • –  2ème moment : Le narrateur semble prendre une décision en faveur de l’écriture de son journal intime, ce changement de point de vue est marqué par l’emploi de « pourquoi non »

–          L’écriture est pour le condamné à mort un moyen de distraction : Le seul moyen d’en moins souffrir, c’est de les observer et les peindre m’en distraira.

–          Les souffrances du narrateur constitueront une matière féconde pour l’écriture : «  Il y aura bien… encrier »

–          Le condamné écrit pour donner une leçon à ceux qui condamnent.

–          Le témoignage du condamné rendra la main de ceux qui condamnent moins légère quand il s’agira  d’achever la vie d’un être humain.

Registre littéraire :

Le narrateur veut provoquer deux sentiments : l’horreur et la pitié, d’où les registres tragique et pathétique.

Les figures de style :

synecdoque : de jeter une tête qui pense

La personnification : cette idée fixe qui me possède.

La périphrase : La chute verticale d’un couteau triangulaire.