Résumé chapitre par chapitre : Le Dernier jour d’un condamné

Chapitre 1, 2 et 3

Chapitre 1 : Le roman de 97 pages s’ouvre sous forme d’un monologue interne : le narrateur, prisonnier, se rappelle son passé empreint de liberté mais n’a de cesse d’être hanté par l’idée de sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède totalement et infecte sa vie. Elle est illustrée comme une femme qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit où qu’il aille.

Chapitre 2 : Récit du jugement et de la condamnation à mort : le narrateur raconte le jour de la proclamation de sa condamnation à mort. Il décrit les juges, les jurés, la salle d’audience, l’atmosphère ambiante et le public ayant assisté à ton procès. Le narrateur décrit la vie à travers ses impressions, sentiments et sensations de façon totalement contradictoire, il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions, puis au moment de la condamnation : tout s’écroule, devient noir et triste. La vie s’éteint.

Chapitre 3 : Retour au monologue interne. Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il semble finalement ne pas regretter tant de choses de cette vie où, selon lui, tous les hommes ont le même destin et sont condamnés, de toute façon. Peu importe ce qui lui arrive.

Chapitre 4, 5 et 6

Chapitre 4 : Transfert à la prison de Bicêtre. Description brève d’une prison hideuse.

Chapitre 5 : Incarcération à Bicêtre : tout objet tranchant pouvant servir à se suicider à été retiré au prisonnier, on lui a remis une camisole et tout de même, permis de garder du papier, de l’encre et une lampe. Permission de sortie unique le dimanche où il côtoie les autres prisonniers.

Chapitre 6 : Le narrateur crée son journal de châtiments. L’écriture devient un exutoire à sa vie monotone et terne à l’intérieur de la prison. Il écrit pour communiquer ses souffrances intérieures, les transmettre et faire abolir la peine de mort.

Chapitre 7, 8 et 9

Chapitre 7 : Le narrateur nourrit l’espoir qu’un jour, quelqu’un va s’intéresser à son cas et le sauver. Néanmoins, l’idée de sa condamnation continue de l’obséder et le torturer.

Chapitre 8 : En attendant son pourvoi en cassation, le narrateur compte les jours qu’il lui reste à vivre : six semaines.

Chapitre 9 : Le narrateur parle de sa femme, sa mère et sa fille de trois ans qu’il va laisser derrière lui sans aucune protection dans la vie. On ressent de la culpabilité chez le narrateur.

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Chapitre 10, 11 et 12

Chapitre 10 : Retour à la description, le narrateur décrit sa cellule : 4 murs de pierre, une petite porte en fer, un matelas en paille, un couloir dehors reliant les autres cellules et un garde, présent en permanence.

Chapitre 11 : Le narrateur lit pour passer le temps et tente de décrypter les inscriptions et les dessins présents sur les murs de sa cellule. Attiré comme un aimant par les mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ses idées républicaines, il panique complètement à la vue de l’échafaud dessiné à côté.

Chapitre 12 : Toujours en train de contempler les inscriptions de la cellule, le narrateur tombe sur le nom de 4 criminels célèbres, semble t-il, passés par la même cellule que lui. Le nom de « Papavoine » attire également son intention : il s’agit d’un homme célèbre pour avoir assassiné des enfants. Le narrateur est de nouveau pris de panique.

Chapitre 13, 14 et 15

Chapitre 13 : Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon : Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon : Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l’entée (=greffer) d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ.

Chapitre 14 : Le narrateur se réveille à l’infirmerie, la chaleur inhabituelle des draps et de sa couverture lui donne envie de se rendormir. Le bruit des charrettes finit par le réveiller, profondément touché par ce spectacle désolant, le narrateur finit par se rassurer en se disant qu’il préfère encore mourir que devenir forçat, esclave d’une vie, enchaîné jusqu’à épuisement.

Chapitre 15 : Retour au cachot. L’espoir, encore une fois, renaît et le narrateur pense à la grâce. Il semble tenir à la vie plus que jamais. On ressent bien, à ce moment précis, les montagnes russes d’émotions ressenties par le narrateur qui passe par le renoncement, l’espoir fou et la rage.

Chapitre 16, 17 et 18

Chapitre 16 : Le narrateur entre de nouveau dans une phase de panique et terreur : tout à Bicêtre lui rappelle la mort.

Chapitre 17 : La narrateur entre à présent dans une phase de rêve. Il rêve de s’enfuir, de s’évader… son rêve est interrompu brutalement par la pensée de sa condamnation à mort, qui revient sans cesse.

Chapitre 18 : 6h du matin : le guichetier entre dans le cachot et demande au narrateur ce qu’il désire manger.

Chapitre 19, 20 et 21

Chapitre 19 : Le directeur vient voir le narrateur condamné en personne. Il se montre humain et doux. Le jeune narrateur pense que son heure est arrivée.

Chapitre 20 : Pris d’une nouvelle crise de panique, le narrateur imagine la prison comme une espèce de monstre hybride : moitié humain/moitié objet qui le torture, veut le boire et le tuer.

Chapitre 21 : Le condamné reçoit deux visites consécutivement. La première est celle du prêtre, la seconde celle de l’huissier qui lui apprend que le pourvoi en cassation est rejeté et que l’exécution aura lieu le jour-même place de Grève. Il reviendra le chercher une heure plus tard.

Chapitre 22, 23 et 24

Chapitre 22 : Le narrateur est transféré à la Conciergerie de Paris, le convoi arrive aux alentours de 8h30. La foule, excitée, avide de sang est déjà prête, attroupée pour ne pas manquer le spectacle morbide.

Chapitre 23 : Le narrateur arrive au Palais de Justice, remis par l’huissier au directeur, il est enfermé avec un autre condamné à mort âgé de 55 ans qui attend son transfert pour Bicêtre et attendra le jour fatal dans la même cellule que lui. Il « échange », contraint et forcé sa redingote contre la veste du vieil homme.

Chapitre 24 : Le narrateur est envahi par une furieuse colère à cause de cette histoire de redingote.

Chapitre 25, 26 et 27

Chapitre 25 : Le protagoniste est transféré dans une autre cellule, on lui apporte à sa demande chaise, table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.

Chapitre 26 : 10h. Le condamné pense à petite fille de 3 ans qui risque d’être repoussée par les autres à cause de lui et de sa condamnation à mort. On ressent une fois de plus un sentiment de forte culpabilité.

Chapitre 27 : Le protagoniste est pris d’une crise de panique et de peur paralysante, au point qu’il n’arrive même pas à écrire le mot « guillotine ».

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Chapitre 28, 29 et 30

Chapitre 28 : Ayant déjà assisté à une exécution sur la place de Grève, le narrateur est en train d’imaginer la sienne, il pense que les préparatifs débutent par le graissage de la rainure.

Chapitre 29 : Le jeune condamné se laisse envahir par l’espoir de la grâce royale.

Chapitre 30 : Le prêtre est de retour. Il parle de manière robotisée, sans émotion, comme peu touché par le sort du prisonnier, comme s’il était l’un parmi tant d’autres. Le protagoniste principal le renvoie en lui expliquant qu’il préfère rester seul. Le condamné n’arrive pas à manger.

Chapitre 31, 32 et 33

Chapitre 31 : Interrompu en pleine introspection et dans ses derniers retranchements par un architecte qui entre dans sa cellule, le narrateur comprend que la prison va être rénovée dans 6 mois. La situation est quasi surréaliste, un homme est plongée dans ses dernières pensées avant d’être abattu et une chose aussi banale que des travaux viennent faire irruption, comme si de rien n’était.

Chapitre 32 : Le gendarme, surveillant du narrateur, a été remplacé par un autre. Ce dernier est brusque, superstitieux et obsédé par la loterie. Il demande au condamné de lui rendre visite dans ses rêves une fois exécuté afin de lui donner les numéros gagnant de la loterie. Le narrateur tente de profiter de l’instant pour demander en échange qu’il lui rende ses vêtements, en vue d’une potentielle évasion.

Chapitre 33 : Le narrateur sent la fin approcher, il se réfugie dans la douceur de ses souvenirs d’enfance pour se soulager. Il revit les moments passée avec sa petite-amie Pepa, une jolie espagnole avec qui il a échangé plusieurs baisers lors d’une soirée qui l’a marquée. Le narrateur a besoin de se raccrocher à la douceur de la vie.

Chapitre 34, 35 et 36

Chapitre 34 : Pour la première fois, le crime du narrateur est évoqué. Ce dernier y pense et tente de se repentir. Entre son passé empreint de douceur et son présent, s’est écoulée une rivière de sang : le sang de sa victime et le sien, aujourd’hui.

Chapitre 35 : Le jeune condamné pense à la vie qui suit son court, aux banalités que les gens sont en train de vivre, de faire en ce moment-même. Il envie ces gens, vaquant à leurs tâches quotidiennes.

Chapitre 36 : Le narrateur se souvient du jour où il a été voir la cathédrale Notre-Dame de Paris, la cloche avait sonné si fort qu’elle avait fait trembler tout le toit et qu’il avait failli tomber par terre.

Chapitre 37, 38 et 39

Chapitre 37 : Le narrateur revoir l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions.

Chapitre 38 : Il ne reste plus que 2h45 à vivre à notre narrateur. Il ressent, d’un seul coup, des douleurs physiques insoutenables.

Chapitre 39 : Selon les dires, sous la guillotine, personne ne souffre, c’est aussi rapide que de se s’endormir. Mais le narrateur se demande qui a pu affirmer une telle chose, dans la mesure où aucun guillotiné n’a pu revenir pour témoigner de son histoire. Imaginer son exécution fait encore plus souffrir le condamné.

Chapitre 40, 41 et 42

Chapitre 40 : Le narrateur se laisse de nouveau envahir par l’idée d’une grâce royale du roi Charles X. Sa vie ne dépend que d’une seule signature…On voit ici, une fois de plus, à quel point les vagues d’émotions sont extrêmes, le condamné passe par des états émotionnels très différents en peu de temps.

Chapitre 41 : Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage. Il se met à imaginer ce que peut être la vie après la mort : des gouffres noirs dans lesquels il tombera sans cesse, il imagine aussi que des morts seront présents pour assister à son exécution et qu’un démon assassinera son bourreau. Le narrateur pense énormément à ce que va devenir son âme. Il réclame un prêtre.

Chapitre 42 : Le narrateur s’était endormi quelques instants avant l’arrivée du prêtre, il a rêvé qu’il était avec des amis et qu’une vieille femme s’était cachée dans la cuisine, au moment où la vieille femme le mord, le jeune homme se réveille et on lui annonce la présence de sa fille.

Chapitre 43, 44 et 45

Chapitre 43 : Sa fille est là, devant lui mais elle ne le reconnait pas. Cela fait maintenant un an qu’elle ne l’a pas vu. Il tente de lui faire comprendre qu’il est son papa mais la petite ne le croit pas. Rien à présent ne le rattache plus à la vie.

Chapitre 44 : Pendant l’heure qu’il lui reste à vivre, le narrateur se replonge dans son esprit, dessinant son exécution, la foule, le bruit, les insultes, les gendarmes et la place de Grève.

Chapitre 45 : Il imagine la foule en train d’applaudir, une foule d’insensibles, de suceurs de sang, heureux de le voir mourir. Il pense également à toutes les têtes qui vont tomber après lui, dans la plus grande indifférence.

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Chapitre 46, 47 et 48

Chapitre 46 : La petite Marie vient de partir et le narrateur aimerait qu’elle garde quelque chose de lui, il aimerait lui écrire une histoire.

Chapitre 47 : Il semble que le narrateur n’ait pas eu le temps d’écrire son histoire. Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à lui sont perdus ou il se peut que le condamné n’ait pas eu le temps de les écrire.

Chapitre 48 : Le condamné est dans une chambre à l’Hôtel de Ville. A 3h, on l’avertit qu’il est temps d’y aller. Le bourreau, ainsi que ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet et lui lient les mains. Le convoi se déplace vers la place de Grève devant une foule de curieux, venus assister à l’exécution.

Dernier chapitre

De nouveau poussé par un espoir fou, par son instinct de survie le plu pur, le narrateur supplie un commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder 5 minutes de plus dans l’espoir d’avoir une grâce au dernier moment. Mais ce dernier sort… et il reste seul avec le gendarme. On vient le chercher à 16h pile pour l’exécuter.